Il y a 17 ans jour pour jour, le 26 juin 2003, Marc-Vivien Foe nous quittait tragiquement lors de la Coupe des Confédérations.
Marc-Vivien Foé disputait la demi-finale de la coupe des Confédérations Cameroun-Colombie, le 26 juin 2003. En plein match, le Camerounais s’écroule sur le terrain victime d’un malaise. Quelques minutes plus tard, le joueur décède d’une crise cardiaque. On découvre alors que le joueur avait une malformation du cœur et plus précisément une hypertrophie cardiaque.
La détresse qui a suivi l’annonce du décès du joueur Camerounais reste gravée dans les mémoires, à l’image des larmes de Gregory Coupet pendant la Marseillaise quelques minutes après avoir appris la terrible nouvelle, ou encore les joueurs Camerounais et Français unis autour du portrait de Foé lors de la finale de cette Coupe des confédérations. Ce décès devant les caméras de télévision a choqué et a ému la population, bien au-delà du cercle du football et aujourd’hui, le souvenir de Marc-Vivien Foé reste vivace dans les esprits.
Un Lion ne meurt jamais, il dort, dira-t-on toujours !
Sa disparition a été sans doute une grosse perte pour des Lions indomptables de l’époque très solide avec des figures incontestables qui sont parvenues à infliger la défaite au grand Brésil vainqueur de la coupe du monde 2002. N’eut été cette mort tragique de Marc Vivien Foé au stade de Gerland, les poulains de Winfried Schäfer auraient certainement pris le dessus sur les Français qui les ont difficilement vaincus en finale de la sixième coupe de confédération trois jours après le décès de Foé.
La disparition du joueur provoque une vague d’émotion dans le monde entier. Du Cameroun à Lens en passant par Lyon, Manchester City et West Ham, ses anciens clubs, de nombreux hommages sont organisés. Au RC Lens, le numéro 17 du joueur est retiré de l’effectif et une grande fresque est dessiné aux alentours du stade Bollaert sur l’allée « Marc Vivien Foé ». Au-delà du très bon joueur, on retiendra du natif de Yaoundé, un être extrêmement sympathique et simple.