Un mort et plusieurs blessés, c’est le bilan des manifestations qui ont agité la capitale malienne ce vendredi. Les manifestations continuent de réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Kéita.
La contestation menée par le mouvement M5-RFP a dégénéré à Bamako ce vendredi, jour d’une troisième mobilisation. De sources hospitalières, au moins un mort et plusieurs blessés ont été enregistrés.
Les manifestations ont pris d’assaut le siège du parlement où des bureaux ont détruits et des matériels emportés. Plusieurs artères de la capitale ont été bloqués et des incendies sporadiques ont été observés par endroit.
« Le président de la République a déçu dans son dernier discours », a déclaré à l’AFP Nouhoun Sarr, un responsable du mouvement de contestation. « Nous ne voulons plus de ce régime », a de son côté affirmé une manifestante, Sy Kadiatou Sow.
« Tout le monde a parlé au président », a déclaré Issa Kaou Djim, un autre responsable de la contestation pendant la manifestation. « Maintenant, on ne le considère plus comme président. Mais tout ce que nous allons faire se fera dans le cadre démocratique et républicain », a-il poursuivi.