La situation politique au Zimbabwe semble tendu. Ce jeudi un dispositif sécuritaire hors du commun est en place dans la capitale de Zimbabwe.
En effet, vendredi, des manifestations sont prévues dans la capitale pour dénoncer la montée de la corruption et l’aggravation de la crise économique.
Des check-points ont été installé à Harare par des policiers et des militaires sur instruction du gouvernement. Ils sont en place sur les axes principaux de la capitale zimbabwéenne. L’accès au quartier central est même fermé aux personnes ne détenant pas habilités à s’y trouvaient ou n’étant pas prestataires de services importants.
Les manifestations annoncées pour se tenir vendredi entendent dénoncer l’inaction du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa. Les manifestants lui reprochent notamment de protéger les corrompus du gouvernement et de ne rien faire pour sortir le pays de la crise économique.
Les manifestations sont menées par la journaliste Hopewell Chin’ono et l’homme politique Jacob Ngarivhume. D’ailleurs, ils avaient été interpellés la semaine dernière car accusés d’avoir cherché à faire tomber Mnangagwa.
Emmerson Mnangagwa est à la tête du pouvoir au Zimbabwe depuis novembre 2017 après avoir déposé Robert Mugabe, héros de l’indépendance.