Le président français, Emmanuel Macron ne cesse de prévenir face à l’impasse politique qui empêche notamment la formation d’un nouveau gouvernement au Liban après la démission de celui du premier ministre Hassan Diab.
« Si nous lâchons le Liban dans la région, si en quelque sorte nous le laissons aux mains des turpitudes des puissances régionales, ce sera la guerre civile » et « la défaite de ce qui est l’identité même du Liban », en crise et victime d’une explosion dévastatrice début août au port de Beyrouth, a Macron déclaré devant l’Association de la presse présidentielle à Paris.
En effet, le président Macron a évoqué les « contraintes d’un système confessionnel » qui, « ajoutées – pour parler pudiquement – aux intérêts liés », ont conduit « à une situation où il n’y a quasiment plus de renouvellement (politique) et où il y a quasiment une impossibilité de mener des réformes ».
Cette sortie du chef de l’Elysée intervient alors qu’il est attendu lundi prochain à Beyrouth, la capitale libanaise. Ce serait la deuxième visite du chef de l’Etat français depuis les explosions meurtrières au port de Beyrouth qui ont fait au 180 morts.