Les leaders de l’opposition ivoirienne ont appelé dimanche à la désobéissance civile réclamant notamment des reformes des institutions avant la présidentielle du 31 octobre.
« Face à la forfaiture, un seul mot d’ordre: la désobéissance civile », a déclaré Henri Konan Bédié, salué par un tonnerre d’applaudissements à la fin d’une grand-messe qui a réuni les principaux partis de l’opposition au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
A ses côtés dimanche étaient présents Assoa Adou, le secrétaire général du Front Populaire Ivoirien (FPI) de l’ex-président Laurent Gbagbo, et Zié Koné pour le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro, considérés comme les autres forces principales de l’opposition ivoiriennes – ainsi que d’autres petits partis.
L’opposition réclame entre autre la dissolution du conseil constitutionnel et la commission électorale indépendante (CEI) qualifiés d’inféodés au pouvoir et ne pouvant pas organiser une élection crédible, démocratique et inclusive.
Quatre candidats sont en lice pour la présidentielle du 31 octobre 2020. Il s’agit du président Alassane Ouattara du RHDP, de Pascal Affi N’guessan du FPI, de Bertin Kouadio Konan et de l’ancien président Henri Konan Bédié.