Au Mali, le mouvement politique proche de l’Imam Mahmoud Dicko a réaffirmé au nom de l’intérêt général, sa participation au conseil national de transition, organe législatif qui votera des lois durant la période transitoire.
C’est désormais clair au yeux des maliens, la coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Dicko (CMAS) siégera bien au conseil national de transition. Reçu sur RFI, le coordonnateur du mouvement proche de l’influent Imam a clarifié leur position.
Issa Kaou N’Djim a taclé certains acteurs politiques qui dénoncent selon eux, un accaparement du pouvoir par les militaires. « C’est un registre de propos de politiciens. Le plus important aujourd’hui, c’est d’unir nos forces. On s’est mis ensemble, nous et les autres pour chasser IBK et son régime corrompu. La suite logique et l’issue de la transition, c’est une question de principe et aussi d’intérêt national », estime-t-il, mais aussi de « cohérence » et de « patriotisme ».
La CMAS voit également de bon œil la candidature du colonel Malick Diaw à la présidence de l’organe de législatif de la transition.
« L’armée est la colonne vertébrale, l’armée est apolitique, l’armée ne sera pas à la Présidence et n’aura pas de députés à l’Assemblée nationale (après les élections générales qui achèveront la transition et donc lors du retour à l’ordre constitutionnel, ndlr). Nous pensons que le candidat Malick Diaw saura fédérer toutes les tendances et équilibrer les propositions de loi », confie-t-il.
Après la désignation du président de la transition, du vice-président et du premier ministre, le CNT reste le seul organe restant de la transition.