Un groupe de travail des Nations Unies a réclamé la libération de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo et plusieurs autres détenus dans le cadre de l’opération scorpion.
Selon un rapport de 15 pages du groupe de travail de l’ONU transmis aux autorités gabonaises, la libération de plusieurs prisonniers politiques dont Brice Laccruche Alihanga, ancien ministre et chef de cabinet du président Ali Bongo est exigée.
Selon RFI, le document dénonce une procédure bâclée et des traitements inhumains infligés aux détenus. Conséquence, le groupe de travail affirme que la détention de Lacccruche et de ses amis est « arbitraire ». Il demande leur libération immédiate et leur indemnisation.
« Un délai de six mois a été fixé au gouvernement gabonais qui, lui-même à partir de janvier, sera membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies », a argué Anges Kevin Nzigou, l’avocat des détenus.
Il environ un an que l’ex-directeur de cabinet de Bongo a été arrêté et jeté en prison avec plusieurs autres responsables du régime. Ils sont accusés de blanchiment d’argent et de détournements de fonds publics.