Au Togo, le pouvoir et l’opposition a renoué avec le dialogue dans un contexte politique très tendu en vue des élections régionales à venir.
17 partis politiques de l’opposition sur les 24 invités par le pouvoir ont pris par mardi à l’ouverture du dialogue politique. Le ministre togolais de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, a rencontré les responsables des différents partis politiques pour discuter des modalités d’une meilleure organisation des prochaines échéances électorales au Togo et plus précisément les élections régionales qui se profilent à l’horizon.
En effet, cette rencontre qui vise à « recueillir les préoccupations et les contributions » des partis politiques pour une organisation consensuelle et inclusive des élections a été boycottées par les partis membres de la dynamique Kpodzro qui évoque des préalables.
Les quatre partis de la DMK sont le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), des Démocrates Socialistes Africains (DSA) et le NID n’ont pas pris part au dialogue.
Et pour cause, la DMK a formulé certaines préalables dont la remise sur le tapis du contentieux électoral lié la présidentielle du 22 février 2020, l’abandon des charges et poursuites judiciaires contre certains de ses membres et le retour au Togo et en toute sécurité de Agbéyomé Kodjo afin qu’il participe personnellement à ces discussions fondamentales sur l’avenir du pays.
Pour rappel, l’ancien premier ministre et porte-flambeau de la dynamique Kpodzro officiellement arrivé deuxième de la présidentielle revendique toujours la victoire du scrutin.