En Somalie, l’opposition a indiqué ne plus reconnaître la légitimité du président Mohamed Abdullahi Farmajo dont le mandat est arrivé à expiration dimanche minuit. Une situation qui crée l’incertitude dans ce pays divisé par la guerre.
Alors qu’aucun accord n’a été trouvé entre Etat central et ceux régionaux pour l’organisation des élections, le président Mohamed Abdullahi Farmajo est vivement contesté par l’opposition aux premières heures de la fin de son mandat. Dans un communiqué, les potentiels candidats de l’opposition à cette élection ont indiqué ne plus reconnaître la légitimité du chef de l’Etat.
Ce conseil demande la mise en place d’une autorité de transition faite de députés, de membres de l’opposition et de la société civile. En l’état, juridiquement, la situation n’est pas claire. La semaine dernière, le représentant spécial de l’ONU en Somalie, James Swan, a estimé que le président pouvait rester en place jusqu’à l’élection d’un successeur. Ce qui n’est pas du tout l’avis de l’opposition, qui estime que le mandat du président est terminé et que le pouvoir est vacant.
Selon RFI, la situation est donc très tendue aujourd’hui à Mogadiscio. Des tirs ont été entendus à minuit dans la ville, célébrant la fin officielle du mandat présidentiel. Aucune réaction n’a encore été publiée du côté de la Villa Somalia