L’ancien président de la Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz a fait face à la presse, mercredi soir, dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, pour dénoncer une campagne de diabolisation le visant.
L’ancien chef de l’État a été inculpé, avec une douzaine de personnalités, dont deux de ses gendres et deux de ses anciens Premiers ministres, pour des faits de corruption, dilapidations, malversations financières et détournements de biens publics.
« Quand on accuse quelqu’un, il faut qu’on mette le maximum, il faut qu’on fasse le maximum pour l’incriminer en passant par l’intoxication, en passant par des sites qu’on utilise, en passant par la presse nationale, la presse étrangère. L’objectif, c’est de m’incriminer », a dénoncé Mohamed Ould Abdel Aziz.
Depuis son inculpation, Mohamed Ould Abdel Aziz a refusé de répondre aux juges. Il soutient être couvert par son immunité d’ancien chef de l’État. « Je ne suis pas passible de poursuites, tout ce qui m’est reproché ne me concerne pas. Ce ne sont que des pures imaginations et des mensonges des gens qui disent qu’ils ont des comptes à régler avec moi parce que je les ai combattus pendant toute une décennie. Je parle de parlementaires, de l’opposition aussi, ils sont affiliés au système actuellement », plaide-t-il.