Au Burkina Faso, deux présumés djihadistes ont été mis en examens pour leur rôle dans l’attaque meurtrière de Solhan qui a fait au 132 morts.
« Après l’attaque terroriste perpétrée à Solhan, une enquête (…) a abouti à la présentation le 25 juin à la section anti-terroriste de notre parquet de deux individus: Mano Tidjani alias Ali et Woba Dikouré« , indique un communiqué de Émile Zerbo, procureur du Burkina.
Poursuivi pour « association de malfaiteurs, assassinats, tentative d’assassinats, vols, détention illégale d’arme à feu et de minutions, dégradation volontaire de biens mobiliers et immobiliers, toutes infractions en lien avec le terrorisme« , les deux présumés djihadistes ont « mis en examen et placés sous mandat de dépôt« .
Dans la nuit du 4 au 5 juin des hommes armés – dont « des jeunes âgés de 12 à 14 ans » selon les autorités – ont attaqué le village de Solhan, dans le nord-est, tuant au moins 132 personnes selon le gouvernement, 160 selon des sources locales.
Ce massacre, qui a provoqué une vive émotion, constitue l’attaque la plus meurtrière au Burkina Faso depuis le début des violences jihadistes en 2015. Dans un message à la Nation, le président Roch Kaboré a appelé ses compatriotes à faire front uni contre les ennemis du vivre ensemble.