Au Burkina, trois soldats et un supplétif civil de l’armée ont été tués vendredi par l’explosion d’engins artisanaux dans le nord du pays, selon l’état-major qui assure que des « dizaines de terroristes » ont été neutralisés le même jour lors d’une opération des forces de sécurité.
Selon l’Etat-major des l’Armée malienne, « deux engins explosifs improvisés ont explosé respectivement au passage d’un véhicule militaire et d’une moto lors d’une mission mixte (armée de terre, gendarmerie, police) dans les environs de Dablo (nord) vendredi dernier.
Cette explosion a coûté la vie à trois soldats et cinq autres blessés. Le même jour, « suite à une reconnaissance offensive menée dans les forêts de Toulfé et Tougrebouli (nord), les unités du 12e RIC (Régiment d’infanterie commando) ont détruit une base terroriste et neutralisé (tué, ndlr) des dizaines de terroristes », selon l’armée. Un supplétif civil de l’armée a été tué dans l’opération et huit soldats ont été blessés, précise aussi l’armée qui fait état du recouvrement d’armement, de munitions et de matériel de campement.
Le Burkina Faso, comme ses voisins le Mali et le Niger, fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est. Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du sahel est en proie à l’insurrection djihadiste depuis 2015.