Au Mali dans le but d’appeler à la tenue à bonne date des élections, la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a s’est dite rassurer par les arguments des autorités de la transition.
«Nous partons véritablement assurés et impressionnés par les arguments que le Premier ministre nous a donnés et je pense que dans l’examen de la situation du Mali, le fait que l’ensemble des membres du Conseil de Sécurité soit venu ici, aura un impact positif lorsqu’on discutera de cette question au Conseil de Sécurité», a déclaré Abdou Abarry représentant permanent du Niger aux Nations unies, membre de la délégation onusienne.
En effet, la mission onusienne de 48 heures qui a pris fin dimanche à Bamako, avait pour objectif d’évaluer la situation politique, sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme, du développement, du calendrier de la Transition, ainsi que de l’état de la mise en œuvre des mesures prioritaires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger par les parties signataires.
Pour le chef du gouvernement malien, la légitimité du gouvernement de transition réside essentiellement dans la mise en œuvre des revendications que le peuple portait pendant l’insurrection. «Il s’agit de la lutte contre l’impunité et la corruption qui sont à la base de l’effritement de la déliquescence et de la faillite de l’état malien», a déclaré Choguel Kokalla Maiga.
En clair, il faudra attendre les assises nationales prévues en décembre pour connaitre le calendrier électoral. Les militaires maliens avaient pris le pouvoir en 2020 après avoir renversé le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita.